Léocadie Salaun-Penquer, femme de lettres : Différence entre versions
(Nouvelle page : Léocadie Hersent, née le 14 février 1817 au château de Kerouartz à Lannilis, devient en secondes noces la femme d’Auguste Salaün-Penquer, médecin et maire de Brest de 18...) |
(→œuvres) |
||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
==œuvres== | ==œuvres== | ||
− | **Les chants du foyer (1862) | + | **''Les chants du foyer'' (1862) |
− | **Les révélations poétiques (1864) | + | **''Les révélations poétiques'' (1864) |
− | **A propos des arbres du Luxembourg (1866) | + | **''A propos des arbres du Luxembourg'' (1866) |
− | **Vélléda (1868) | + | **''Vélléda'' (1868) |
− | **Mes nuits (publié après sa mort, 1891) | + | **''Mes nuits'' (publié après sa mort, 1891) |
Elle collabore à plusieurs revues bretonnes et écrit également quelques pièces de théâtre : | Elle collabore à plusieurs revues bretonnes et écrit également quelques pièces de théâtre : | ||
− | **Marceline (1870) | + | **''Marceline'' (1870) |
− | ** Syndoryx le barde de Penmarc'h (1870) | + | ** ''Syndoryx le barde de Penmarc'h'' (1870) |
− | **L'œillet rose (1874). | + | **''L'œillet rose'' (1874). |
− | On lui doit également un conte en 1888, La Payse. | + | On lui doit également un conte en 1888, ''La Payse''. |
On retiendra également son « Appel à toutes les femmes ». | On retiendra également son « Appel à toutes les femmes ». | ||
Elle meurt le 19 décembre 1889 et son œuvre est aujourd'hui retombée dans l'oubli. Auguste Bergot lui a consacré un article dans les Cahiers de l'Iroise (1956). Les [[archives municipales]] et communautaires de Brest ont acquis le fonds Penquer en 2004. | Elle meurt le 19 décembre 1889 et son œuvre est aujourd'hui retombée dans l'oubli. Auguste Bergot lui a consacré un article dans les Cahiers de l'Iroise (1956). Les [[archives municipales]] et communautaires de Brest ont acquis le fonds Penquer en 2004. | ||
+ | |||
+ | ==Source== |
Version du 2 mars 2008 à 12:07
Léocadie Hersent, née le 14 février 1817 au château de Kerouartz à Lannilis, devient en secondes noces la femme d'Auguste Salaün-Penquer, médecin et maire de Brest de 1871 à 1880.
Biographie
Petite-fille par sa mère du général Coban-Vabre, baron d'empire et gouverneur de Brest (1813), elle avait épousé en premières noces un jeune officier, Victor Burle. A 32 ans, veuve, elle épouse Auguste Salaün-Penquer le 15 septembre 1851. Elle fréquente à Paris les salons parisiens où elle croise Victor Hugo, Lamartine, de Hérédia, Leconte de Lisle qui devient son ami et qu'elle fait venir en vacances sur les bords de l'Elorn. A Brest, elle organise des soirées littéraires chez elle, au 16 rue du Château, soirées très suivies, en particulier par les membres de la Société Académique. Elle publie elle-même des recueils de poèmes.
œuvres
- Les chants du foyer (1862)
- Les révélations poétiques (1864)
- A propos des arbres du Luxembourg (1866)
- Vélléda (1868)
- Mes nuits (publié après sa mort, 1891)
Elle collabore à plusieurs revues bretonnes et écrit également quelques pièces de théâtre :
- Marceline (1870)
- Syndoryx le barde de Penmarc'h (1870)
- L'œillet rose (1874).
On lui doit également un conte en 1888, La Payse.
On retiendra également son « Appel à toutes les femmes ».
Elle meurt le 19 décembre 1889 et son œuvre est aujourd'hui retombée dans l'oubli. Auguste Bergot lui a consacré un article dans les Cahiers de l'Iroise (1956). Les archives municipales et communautaires de Brest ont acquis le fonds Penquer en 2004.