Domaines
Communes
Quartiers de Brest
Espaces de noms

Variantes
Actions
De Wiki-Brest

Charles Jouet : Différence entre versions

(Jewett : forme américanisée du français Jouet ou Jouët)
 
(8 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Charles Léon Marie Jouet''' est un horloger breton né le 22 décembre 1892 à Ploërmel qui a exercé pendant 40 ans son activité avec sa conjointe Marie Mélanie Lognoné au 24 rue Duguesclin de Vitré<ref>https://www.geneanet.org/releves-collaboratifs/view/116042/6681</ref>.
+
'''Charles Léon Marie Jouet''' est un horloger breton né le 21 décembre 1892 à Ploërmel qui a exercé pendant 40 ans son activité avec sa conjointe Marie Mélanie Lognoné au 24 rue Duguesclin de Vitré<ref>https://www.geneanet.org/releves-collaboratifs/view/116042/6681</ref>.
  
 
Le Duguesclin est un cuirassé à coque en fer de la classe Vauban ayant été en service dans la Marine française. Lancé en 1883, il entre en service en 1886 ; il est retiré du service en 1904.
 
Le Duguesclin est un cuirassé à coque en fer de la classe Vauban ayant été en service dans la Marine française. Lancé en 1883, il entre en service en 1886 ; il est retiré du service en 1904.
Ligne 8 : Ligne 8 :
  
 
== Entrée par la Grande Rue des Stuarts ==
 
== Entrée par la Grande Rue des Stuarts ==
 +
 +
== De la sérennité à la technicité ==
  
 
== Les Stuart et la Bretagne<ref>https://m.shabretagne.com/scripts/files/63cfbb452e5806.03322484/1981_09.pdf</ref> ==
 
== Les Stuart et la Bretagne<ref>https://m.shabretagne.com/scripts/files/63cfbb452e5806.03322484/1981_09.pdf</ref> ==
Ligne 21 : Ligne 23 :
 
Judith est un nom de lieu notamment porté par :
 
Judith est un nom de lieu notamment porté par :
  
    La rivière Judith est un affluent de la rive droite de la rivière Missouri (Montana, États-Unis).
+
* La rivière Judith est un affluent de la rive droite de la rivière Missouri (Montana, États-Unis).
    Rivière Judith, un affluent de la rivière Bécancour (versant de la rive sud du fleuve Saint-Laurent), coulant à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, au Québec, au Canada.
+
* Rivière Judith, un affluent de la rivière Bécancour (versant de la rive sud du fleuve Saint-Laurent), coulant à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, au Québec, au Canada.
 +
 
 +
== Des ancêtres huguenots comme Charles Lewis Tiffany, Karl Fabergé, et Jean Schlumberger ? ==
  
Le nom de famille Jouet est répertorié avec la variante Jouett dans le registre des ancêtres huguenots qualifiés de la National Huguenot Society (États-Unis).
+
Le nom de famille Jouet est répertorié avec la variante Jouett dans le registre des ancêtres huguenots qualifiés de la National Huguenot Society (États-Unis)<ref>https://nationalhuguenotsociety.org/ancestor-lookup/</ref>.
  
Au 16e siècle, les Huguenots choisissent le Jura suisse comme terre d’accueil pour échapper aux persécutions dont ils sont victimes en France. Parmi eux Pierre LeCoultre, ancêtre d'Antoine LeCoultre, s’installe dans la région en 1559. Il défriche les terres et participe à la construction du village du Sentier, situé au cœur de la Vallée de Joux, précisément là où se trouve la Manufacture Jaeger-LeCoultre.
+
Au 16e siècle, les Huguenots choisissent de s'exiler pour échapper aux persécutions dont ils sont victimes en France. Parmi eux Pierre LeCoultre, ancêtre d'Antoine LeCoultre, s’installe dans la région du Jura Suisse en 1559. Il défriche les terres et participe à la construction du village du Sentier, situé au cœur de la Vallée de Joux, précisément là où se trouve la Manufacture Jaeger-LeCoultre.
  
 
Pour survivre, les agriculteurs de la vallée doivent exercer différents types d’activités. Les travailleurs des mines de fer locales leur enseignent les bases de la métallurgie. Confinés dans leurs ateliers pendant les longs mois d’hiver, ils apprennent aussi le métier d’horloger, mettant au point les plus grandes créations de Haute Horlogerie jamais réalisées<ref>https://www.jaeger-lecoultre.com/eu-fr/our-maison/manufacture-since-1833/vallee-de-joux</ref>.
 
Pour survivre, les agriculteurs de la vallée doivent exercer différents types d’activités. Les travailleurs des mines de fer locales leur enseignent les bases de la métallurgie. Confinés dans leurs ateliers pendant les longs mois d’hiver, ils apprennent aussi le métier d’horloger, mettant au point les plus grandes créations de Haute Horlogerie jamais réalisées<ref>https://www.jaeger-lecoultre.com/eu-fr/our-maison/manufacture-since-1833/vallee-de-joux</ref>.
 +
 +
== DESCENDANTS HUGUENOTS DE DISTINCTION ==
 +
 +
Tiffany& Co. a toujours été et est toujours l'une des sociétés les plus créatives et les plus prospères entreprises américaines jamais fondées. Elle a été fondée par Charles Lewis Tiffany<ref>https://www.britannica.com/biography/Louis-Comfort-Tiffany</ref>, descendant huguenot, homme d'affaires et philanthrope. Son fils, Louis Comfort Tiffany, se fit connaître en réalisant le décor de la salle à manger d’apparat de la Maison Blanche<ref>https://www.lardennais.fr/art/837373/article/2016-11-12/joaillerie-tiffany-tout-a-demarre-a-sedan</ref>. Son fils, Louis Comfort Tiffany, est devenu un artiste célèbre maîtrisant de nombreux genres, dont peinture, décoration intérieure et vitraux. En conséquence, il est peut-être le plus connu des Tiffany aujourd’hui.
 +
 +
Il est intéressant de noter que Tiffany de 1956 et son talentueux président d'entreprise choisiraient de s'associer avec un autre protestant français
 +
l'artiste joaillier Jean Schlumberger (1907-1987), originaire de la région Alsace en France, pour produire des bijoux exquis conçu des bijoux pour Tiffany.
 +
 +
Une broche « Bird on a Rock » de Schlumberger de 1957, représente la fabuleuse et célèbre Tiffany Diamant jaune de 128,54 carats dans un dessin de Jean Schlumberger pour Tiffany & Co.
 +
 +
=== Des origines huguenotes et ardennaises ===
 +
 +
La première Tiffany à atteindre les côtes américaines fut l'ancêtre de la Tiphaine, ou Tiffany. Au sein de la famille, James (Jacques) Tiphaine qui, avec son épouse Elizabeth et leurs enfants Peter, John-James, John-Paul, Daniel, Charles et Abraham étaient des protestants français qui avaient émigré de Sedan à Londres, où ils ont été naturalisés le 16 juin
 +
1682.
 +
 +
L’éminent auteur Charles Baird affirme que le fils de Tiphaine, Pierre, avec son épouse Susanne Renel, sont venus à New York et que Jacques, leur fils, a été baptisé au
 +
Église française, New York, 15 octobre 1704. Après seulement quelques générations en Amérique, les Tiffany sont devenus des hommes d’affaires et chaque génération a appris très tôt à ses enfants comment gérer une entreprise.
 +
 +
Bien qu'il y ait eu plusieurs tentatives pour écrire une histoire de la famille Tiffany, la plus instructive de toutes est The Famille Tiffany : telle que collectée et arrangée par Ella F. Wright, commandée par le grand Charles Lewis Tiffany et supervisé par Nelson Otis Tiffany avec Ella F. Wright et Miss Marian De Forest.
 +
 +
Les Schlumberger étaient d'éminents protestants français vivant à Mulhouse, en Alsace, où l'aîné Schlumberger était un fabricant de textile. Les frères de Jean ont fait leurs études à Paris et sont devenus géophysiciens. Ils ont inventé un système électrique de mesure de surface pour l'exploration minière et sont venus aux États-Unis.
 +
 +
Ils ont fondé Schlumberger Well Services. Jean, dessinateur passionné, décide de devenir artiste contre l'avis de ses parents.
 +
vœux; ses parents ont refusé de lui permettre de suivre une formation formelle. Intrépide, il a commencé par fabriquer des boutons
 +
pour un créateur de vêtements en France, puis s'est lancé dans la création de bijoux fantaisie. Son travail a été remarqué par Tiffany &
 +
Company, qui l'a nommé vice-président et lui a fourni son propre salon sur la mezzanine du Tiffanys
 +
immeuble de bureaux à partir duquel servir sa clientèle d'élite. Il meurt à Paris en 1987, après avoir réalisé une œuvre originale de
 +
d'une telle qualité qu'il apparaît désormais dans les musées.
 +
 +
La société Tiffany a changé de nom au fil des années, mais reste l’un des noms les plus importants au monde.
 +
dans de beaux bijoux et produits. Les bijoux Schlumberger sont devenus célèbres dans le monde entier pour leurs magnifiques et
 +
interprétation intelligente des formes naturelles. Grâce en partie aux créations de Jean Schlumberger, la clientèle de Tiffany comprenait
 +
les riches et célèbres du monde entier, et Schlumberger était l'un des rares bijoutiers que Tiffany & Co.
 +
a permis de signer son œuvre. Il est enterré au cimetière San Michele de Venise.
 +
 +
== Un artilleur ==
 +
 +
== Les cables transatlantiques ==
 +
 +
Le mardi 24 août 1858, les lecteurs du New York Times tombent par hasard sur une petite annonce inhabituelle. L'avis de 31 lignes avait été rédigé par Charles Lewis Tiffany, propriétaire d'un magasin opulent appelé Tiffany & Co. Fondée en 1837, l'entreprise séduisait les riches New-Yorkais avec des parures importées comme de la porcelaine, du papier mâché japonais, des cannes et des verreries en cristal. . Dans le langage de l’époque, Tiffany’s était un magasin d’« articles de fantaisie ».
 +
 +
Les produits annoncés dans cette annonce spécifique étaient tout sauf luxueux. Pourtant, ils étaient certainement uniques. Plus tôt ce mois-là, la frégate à vapeur USS Niagara avait terminé la pose du premier câble télégraphique transatlantique au monde, un brin de fer et de cuivre de 2 200 milles qui promettait de réduire les temps de communication entre l’Amérique du Nord et l’Europe de quelques semaines à quelques secondes. Grâce à une manœuvre habile, Tiffany avait mis la main sur les 20 milles de câble excédentaire restant enroulés dans les cales du Niagara. Il avait un seul objectif en tête pour son acquisition : fabriquer des souvenirs.
 +
 +
Alors que la plupart des friperies de Tiffany & Co. étaient hors de portée des New-Yorkais moyens, Tiffany a fixé le prix de ses souvenirs de câble à seulement 50 cents chacun, soit environ 19 $ aujourd'hui. Sa lecture du marché s’est révélée prémonitoire. Comme le raconte Joseph Purtell dans son livre de 1971, The Tiffany Touch, « la foule était si nombreuse lorsque les souvenirs étaient mis en vente qu'il a fallu appeler la police. »
 +
 +
Aujourd’hui, la promotion astucieuse de Tiffany de l’été 1858 est oubliée depuis longtemps. La communication télégraphique est obsolète et Tiffany & Co., un colosse de produits de luxe valant plusieurs milliards de dollars, n’a plus besoin de vendre des souvenirs. Néanmoins, à l’occasion du 212e anniversaire de Charles Lewis Tiffany, son entreprise de souvenirs par câble mérite d’être examinée de plus près. Les souvenirs de la longueur d’un doigt étaient plus qu’un témoignage de la sagesse marketing d’un homme ; ils ont permis à des milliers de personnes de posséder une tranche littérale de l’histoire technologique, contribuant ainsi à faire de Tiffany & Co. un nom bien connu. Les souvenirs continuent d’occuper une place de choix dans les collections privées et publiques, notamment au Musée national d’histoire américaine du Smithsonian, qui en abrite une boîte.
 +
 +
« Afin de placer [le câble] à la portée de toutes les classes sociales et pour que chaque famille aux États-Unis puisse posséder un spécimen de cette merveilleuse curiosité mécanique », annonçait la publicité, Tiffany & Co. « le découpera en morceaux de quatre pouces de longueur et montez-les soigneusement avec des viroles en laiton.
 +
 +
"Il convient de rappeler qu'à cette époque, [le câble transatlantique] était comme l'alunissage en 1969, quelque chose qui a captivé les gens des deux côtés de l'Atlantique", explique Harold Wallace, conservateur des collections d'électricité au musée. "Pour que Tiffany ait une part de cela, il fait non seulement preuve de talents d'entrepreneur, mais [également] participe à cet événement international."<ref>https://www.smithsonianmag.com/history/to-make-tiffany-co-a-household-name-the-luxury-brands-founder-cashed-in-on-the-trans-atlantic-telegraph-craze-180983782/</ref>
 +
 +
== Télécommunications, artillerie ==
 +
 +
 +
 +
En 1837, Charles Lewis Tiffany et John Barnett Young forment la société Tiffany and Young. En 1853, Charles Tiffany rachète les parts de ses partenaires et renomme la société Tiffany & Co6.
 +
 +
Vendant à l'origine divers biens de luxe dans le Lower Manhattan, Tiffany s'est spécialisé dans la bijouterie et les diamants en particulier, depuis que Charles Lewis Tiffany, surnommé Le Roi du diamant, a racheté en 1887 des joyaux de la Couronne vendus par la Troisième République française7. Au début du XXe siècle, Tiffany & Co. a créé de nombreux modèles de joaillerie dans le style Art déco et Art nouveau.
 +
 +
En 1851, Tiffany & Co. est la première maison de joaillerie américaine à utiliser comme référence de pureté l'argent au 925 millième. Une norme identique applicable au platine a été adoptée à l'échelle nationale par les États-Unis en 1926.
 +
 +
Durant la guerre de Sécession, Tiffany & Co. a obtenu un contrat pour fournir plus de 12 000 sabres pour la cavalerie de l'Union Army. La société a également forgé des sabres de cérémonie durant la même période8,9,1
 +
 +
Pour faire de Tiffany & Co. un nom connu, le fondateur de la marque de luxe a profité de l'engouement pour le télégraphe transatlantique
 +
 +
Charles Lewis Tiffany a acheté le surplus de câble de l'entreprise de 1858, le transformant en souvenirs qui ont lié à jamais son nom à l'éphémère étape des télécommunications.

Version actuelle datée du 26 juillet 2024 à 13:00

Charles Léon Marie Jouet est un horloger breton né le 21 décembre 1892 à Ploërmel qui a exercé pendant 40 ans son activité avec sa conjointe Marie Mélanie Lognoné au 24 rue Duguesclin de Vitré[1].

Le Duguesclin est un cuirassé à coque en fer de la classe Vauban ayant été en service dans la Marine française. Lancé en 1883, il entre en service en 1886 ; il est retiré du service en 1904.

Ascendance dans la cité ducale (Ploërmel)

Charles Léon Marie Jouet est le fils de Nicolas Marie Jouet et de Sophie Marie Ange Barre[2].

Entrée par la Grande Rue des Stuarts

De la sérennité à la technicité

Les Stuart et la Bretagne[3]

Le roi d'Angleterre, Jacques II Stuart, a passé la nuit de Noël dans l'imposante maison Bigarré, rue des Francs Bourgeois[4] à Ploërmel.

Jewett : forme américanisée du français Jouet ou Jouët

On retrouve plusieurs endroits en France ainsi nommés, par ex. Jouet-sur-l'Aubois dans le Cher. Il existe aussi une terminaison modifiée reflétant la pratique canadienne et américaine consistant à prononcer le -t final. Comparez Jewett.

Jouet dérive de la prononciation française anglo-normande du nom biblique Judith.

Judith est un nom de lieu notamment porté par :

  • La rivière Judith est un affluent de la rive droite de la rivière Missouri (Montana, États-Unis).
  • Rivière Judith, un affluent de la rivière Bécancour (versant de la rive sud du fleuve Saint-Laurent), coulant à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, au Québec, au Canada.

Des ancêtres huguenots comme Charles Lewis Tiffany, Karl Fabergé, et Jean Schlumberger ?

Le nom de famille Jouet est répertorié avec la variante Jouett dans le registre des ancêtres huguenots qualifiés de la National Huguenot Society (États-Unis)[5].

Au 16e siècle, les Huguenots choisissent de s'exiler pour échapper aux persécutions dont ils sont victimes en France. Parmi eux Pierre LeCoultre, ancêtre d'Antoine LeCoultre, s’installe dans la région du Jura Suisse en 1559. Il défriche les terres et participe à la construction du village du Sentier, situé au cœur de la Vallée de Joux, précisément là où se trouve la Manufacture Jaeger-LeCoultre.

Pour survivre, les agriculteurs de la vallée doivent exercer différents types d’activités. Les travailleurs des mines de fer locales leur enseignent les bases de la métallurgie. Confinés dans leurs ateliers pendant les longs mois d’hiver, ils apprennent aussi le métier d’horloger, mettant au point les plus grandes créations de Haute Horlogerie jamais réalisées[6].

DESCENDANTS HUGUENOTS DE DISTINCTION

Tiffany& Co. a toujours été et est toujours l'une des sociétés les plus créatives et les plus prospères entreprises américaines jamais fondées. Elle a été fondée par Charles Lewis Tiffany[7], descendant huguenot, homme d'affaires et philanthrope. Son fils, Louis Comfort Tiffany, se fit connaître en réalisant le décor de la salle à manger d’apparat de la Maison Blanche[8]. Son fils, Louis Comfort Tiffany, est devenu un artiste célèbre maîtrisant de nombreux genres, dont peinture, décoration intérieure et vitraux. En conséquence, il est peut-être le plus connu des Tiffany aujourd’hui.

Il est intéressant de noter que Tiffany de 1956 et son talentueux président d'entreprise choisiraient de s'associer avec un autre protestant français l'artiste joaillier Jean Schlumberger (1907-1987), originaire de la région Alsace en France, pour produire des bijoux exquis conçu des bijoux pour Tiffany.

Une broche « Bird on a Rock » de Schlumberger de 1957, représente la fabuleuse et célèbre Tiffany Diamant jaune de 128,54 carats dans un dessin de Jean Schlumberger pour Tiffany & Co.

Des origines huguenotes et ardennaises

La première Tiffany à atteindre les côtes américaines fut l'ancêtre de la Tiphaine, ou Tiffany. Au sein de la famille, James (Jacques) Tiphaine qui, avec son épouse Elizabeth et leurs enfants Peter, John-James, John-Paul, Daniel, Charles et Abraham étaient des protestants français qui avaient émigré de Sedan à Londres, où ils ont été naturalisés le 16 juin 1682.

L’éminent auteur Charles Baird affirme que le fils de Tiphaine, Pierre, avec son épouse Susanne Renel, sont venus à New York et que Jacques, leur fils, a été baptisé au Église française, New York, 15 octobre 1704. Après seulement quelques générations en Amérique, les Tiffany sont devenus des hommes d’affaires et chaque génération a appris très tôt à ses enfants comment gérer une entreprise.

Bien qu'il y ait eu plusieurs tentatives pour écrire une histoire de la famille Tiffany, la plus instructive de toutes est The Famille Tiffany : telle que collectée et arrangée par Ella F. Wright, commandée par le grand Charles Lewis Tiffany et supervisé par Nelson Otis Tiffany avec Ella F. Wright et Miss Marian De Forest.

Les Schlumberger étaient d'éminents protestants français vivant à Mulhouse, en Alsace, où l'aîné Schlumberger était un fabricant de textile. Les frères de Jean ont fait leurs études à Paris et sont devenus géophysiciens. Ils ont inventé un système électrique de mesure de surface pour l'exploration minière et sont venus aux États-Unis.

Ils ont fondé Schlumberger Well Services. Jean, dessinateur passionné, décide de devenir artiste contre l'avis de ses parents. vœux; ses parents ont refusé de lui permettre de suivre une formation formelle. Intrépide, il a commencé par fabriquer des boutons pour un créateur de vêtements en France, puis s'est lancé dans la création de bijoux fantaisie. Son travail a été remarqué par Tiffany & Company, qui l'a nommé vice-président et lui a fourni son propre salon sur la mezzanine du Tiffanys immeuble de bureaux à partir duquel servir sa clientèle d'élite. Il meurt à Paris en 1987, après avoir réalisé une œuvre originale de d'une telle qualité qu'il apparaît désormais dans les musées.

La société Tiffany a changé de nom au fil des années, mais reste l’un des noms les plus importants au monde. dans de beaux bijoux et produits. Les bijoux Schlumberger sont devenus célèbres dans le monde entier pour leurs magnifiques et interprétation intelligente des formes naturelles. Grâce en partie aux créations de Jean Schlumberger, la clientèle de Tiffany comprenait les riches et célèbres du monde entier, et Schlumberger était l'un des rares bijoutiers que Tiffany & Co. a permis de signer son œuvre. Il est enterré au cimetière San Michele de Venise.

Un artilleur

Les cables transatlantiques

Le mardi 24 août 1858, les lecteurs du New York Times tombent par hasard sur une petite annonce inhabituelle. L'avis de 31 lignes avait été rédigé par Charles Lewis Tiffany, propriétaire d'un magasin opulent appelé Tiffany & Co. Fondée en 1837, l'entreprise séduisait les riches New-Yorkais avec des parures importées comme de la porcelaine, du papier mâché japonais, des cannes et des verreries en cristal. . Dans le langage de l’époque, Tiffany’s était un magasin d’« articles de fantaisie ».

Les produits annoncés dans cette annonce spécifique étaient tout sauf luxueux. Pourtant, ils étaient certainement uniques. Plus tôt ce mois-là, la frégate à vapeur USS Niagara avait terminé la pose du premier câble télégraphique transatlantique au monde, un brin de fer et de cuivre de 2 200 milles qui promettait de réduire les temps de communication entre l’Amérique du Nord et l’Europe de quelques semaines à quelques secondes. Grâce à une manœuvre habile, Tiffany avait mis la main sur les 20 milles de câble excédentaire restant enroulés dans les cales du Niagara. Il avait un seul objectif en tête pour son acquisition : fabriquer des souvenirs.

Alors que la plupart des friperies de Tiffany & Co. étaient hors de portée des New-Yorkais moyens, Tiffany a fixé le prix de ses souvenirs de câble à seulement 50 cents chacun, soit environ 19 $ aujourd'hui. Sa lecture du marché s’est révélée prémonitoire. Comme le raconte Joseph Purtell dans son livre de 1971, The Tiffany Touch, « la foule était si nombreuse lorsque les souvenirs étaient mis en vente qu'il a fallu appeler la police. »

Aujourd’hui, la promotion astucieuse de Tiffany de l’été 1858 est oubliée depuis longtemps. La communication télégraphique est obsolète et Tiffany & Co., un colosse de produits de luxe valant plusieurs milliards de dollars, n’a plus besoin de vendre des souvenirs. Néanmoins, à l’occasion du 212e anniversaire de Charles Lewis Tiffany, son entreprise de souvenirs par câble mérite d’être examinée de plus près. Les souvenirs de la longueur d’un doigt étaient plus qu’un témoignage de la sagesse marketing d’un homme ; ils ont permis à des milliers de personnes de posséder une tranche littérale de l’histoire technologique, contribuant ainsi à faire de Tiffany & Co. un nom bien connu. Les souvenirs continuent d’occuper une place de choix dans les collections privées et publiques, notamment au Musée national d’histoire américaine du Smithsonian, qui en abrite une boîte.

« Afin de placer [le câble] à la portée de toutes les classes sociales et pour que chaque famille aux États-Unis puisse posséder un spécimen de cette merveilleuse curiosité mécanique », annonçait la publicité, Tiffany & Co. « le découpera en morceaux de quatre pouces de longueur et montez-les soigneusement avec des viroles en laiton.

"Il convient de rappeler qu'à cette époque, [le câble transatlantique] était comme l'alunissage en 1969, quelque chose qui a captivé les gens des deux côtés de l'Atlantique", explique Harold Wallace, conservateur des collections d'électricité au musée. "Pour que Tiffany ait une part de cela, il fait non seulement preuve de talents d'entrepreneur, mais [également] participe à cet événement international."[9]

Télécommunications, artillerie

En 1837, Charles Lewis Tiffany et John Barnett Young forment la société Tiffany and Young. En 1853, Charles Tiffany rachète les parts de ses partenaires et renomme la société Tiffany & Co6.

Vendant à l'origine divers biens de luxe dans le Lower Manhattan, Tiffany s'est spécialisé dans la bijouterie et les diamants en particulier, depuis que Charles Lewis Tiffany, surnommé Le Roi du diamant, a racheté en 1887 des joyaux de la Couronne vendus par la Troisième République française7. Au début du XXe siècle, Tiffany & Co. a créé de nombreux modèles de joaillerie dans le style Art déco et Art nouveau.

En 1851, Tiffany & Co. est la première maison de joaillerie américaine à utiliser comme référence de pureté l'argent au 925 millième. Une norme identique applicable au platine a été adoptée à l'échelle nationale par les États-Unis en 1926.

Durant la guerre de Sécession, Tiffany & Co. a obtenu un contrat pour fournir plus de 12 000 sabres pour la cavalerie de l'Union Army. La société a également forgé des sabres de cérémonie durant la même période8,9,1

Pour faire de Tiffany & Co. un nom connu, le fondateur de la marque de luxe a profité de l'engouement pour le télégraphe transatlantique

Charles Lewis Tiffany a acheté le surplus de câble de l'entreprise de 1858, le transformant en souvenirs qui ont lié à jamais son nom à l'éphémère étape des télécommunications.
Outils personnels