Mi-Carême à Kérinou : Différence entre versions
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Cette semaine était l'occasion de fêter les gras. Outre les jeunes enfants et autres grands enfants des bancs universitaires, peu d'entre nous participe encore à cette fête, pourtant si populaire pour nos anciens. Indépendamment du côté "religieux" et particulièrement catholique de ce moment, l'instant se prêtait a toute forme de réjouissances partagées à travers tous les milieux qu'ils fussent catholiques ou non. | Cette semaine était l'occasion de fêter les gras. Outre les jeunes enfants et autres grands enfants des bancs universitaires, peu d'entre nous participe encore à cette fête, pourtant si populaire pour nos anciens. Indépendamment du côté "religieux" et particulièrement catholique de ce moment, l'instant se prêtait a toute forme de réjouissances partagées à travers tous les milieux qu'ils fussent catholiques ou non. | ||
− | Ainsi, dans ma famille, plus "prolo" et "rouge" que "catho" et "blanche" cette tradition était respectée : l'occasion était trop belle pour ma grand-mère et de nombreuses autres jeunes filles de l'époque de se confectionner un déguisement, de démontrer tout le savoir faire de ces petites mains (ma grand-mère, Lisette Bigourdin "couturière retoucheuse" de son état) et dans le même temps de pouvoir s'amuser dans les rues de [[ | + | Ainsi, dans ma famille, plus "prolo" et "rouge" que "catho" et "blanche" cette tradition était respectée : l'occasion était trop belle pour ma grand-mère et de nombreuses autres jeunes filles de l'époque de se confectionner un déguisement, de démontrer tout le savoir faire de ces petites mains (ma grand-mère, Lisette Bigourdin "couturière retoucheuse" de son état) et dans le même temps de pouvoir s'amuser dans les rues de [[Portail : Eco quartier de Kérinou|Kérinou]] rendues aux joies des petites gens qui une fois n'étant pas coutume pouvait s'octroyer quelques moments de détente en des temps parfois difficiles. |
[[Image:MICAREME1924.jpg|center|650px]] | [[Image:MICAREME1924.jpg|center|650px]] |
Version du 3 mai 2016 à 12:51
Cette semaine était l'occasion de fêter les gras. Outre les jeunes enfants et autres grands enfants des bancs universitaires, peu d'entre nous participe encore à cette fête, pourtant si populaire pour nos anciens. Indépendamment du côté "religieux" et particulièrement catholique de ce moment, l'instant se prêtait a toute forme de réjouissances partagées à travers tous les milieux qu'ils fussent catholiques ou non.
Ainsi, dans ma famille, plus "prolo" et "rouge" que "catho" et "blanche" cette tradition était respectée : l'occasion était trop belle pour ma grand-mère et de nombreuses autres jeunes filles de l'époque de se confectionner un déguisement, de démontrer tout le savoir faire de ces petites mains (ma grand-mère, Lisette Bigourdin "couturière retoucheuse" de son état) et dans le même temps de pouvoir s'amuser dans les rues de Kérinou rendues aux joies des petites gens qui une fois n'étant pas coutume pouvait s'octroyer quelques moments de détente en des temps parfois difficiles.
Hugues Vigouroux
Ce contenu est publié sous licence Creative Commons BY-ND | |
Vous êtes libre de : | |
partager — reproduire, distribuer et communiquer l’œuvre d’utiliser cette œuvre à des fins commerciales | |
Selon les conditions suivantes : | |
Attribution (BY) — Vous devez citer l’auteur de l’œuvre. | |
Pas d’œuvres dérivées (ND) — Vous n’avez pas le droit de modifier, de transformer ou d’adapter cette œuvre. |