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Version du 12 mars 2012 à 10:28
Sommaire
Biographie
Max Radiguet (1816-1899), "littérateur"
Fils de Jean-Isidore Radiguet et de Pauline Poisson, Maximilien René Radiguet naît à Landerneau le 18 janvier en 1816. Son grand-père avait dirigé une usine de toile et une filature de la SociéÂté linière et, depuis lors, la familÂle Radiguet appartient à la riche bourgeoisie landernéenne. Toute sa vie d'écrivain voyageur, Max Radiguet vivra d'ailleurs dans l'aiÂsance.
À 14 ans, celui qui se prénomÂme encore Maximilien-René quitte la Bretagne pour Paris où il est pensionnaire. Après s'être essayé dans plusieurs métiers, il devient à 25 ans rédacteur de marine. C'est grâce à cette foncÂtion qu'il découvre les terres du Sud qui lui inspireront une granÂde part de son œuvre. Il embarque d'abord pour Haïti où il accomÂpagne des ministres plénipotenÂtiaires chargés de négocier les indemnités payables à la France. En voyage, il prend des notes et des croquis. «Il consigna tous ses souvenirs de l'Océanie dans un volume, «Les derniers sauvages» qui couvre la période allant de 1842 à 1859», note Paul Piriou dans son mémoire consacré à l'écriÂvain.
C'est aussi à bord de la frégate amiral «La Reine Blanche» que Max Radiguet découvre l'AméÂrique latine: Valparaiso, Lima, Rio... dont il parlera dans «SouÂvenirs de l'Amérique espagnoÂle». Il écrit également des articles sur le Chili, les Marquises et la société péruvienne pour «La Revue des deux mondes» et «L'Illustration». «Ensuite, on le retrouve dans les années 1874 et 1875 faisant paraître des billets de critique d'art dans «L'Électeur du Finistère»», ainsi que dans d'autres revues, comme «L'Union républicaine du Finistère» et «L'Océan». Son importante proÂduction littéraire lui vaut d'ailleurs la croix de la Légion d'honneur et le dictionnaire des célébrités finistériennes le qualifie de «littéÂrateur».
«Cette vie d'artiste, assez insouÂciante en définitive, ne devait pas être exempte d'une certaine friÂvolité», relève aussi Paul Piriou, qui ajoute: «D'après les photos qu'on a de lui, c'était un personÂnage très élégant; il eu beauÂcoup de succès féminins mais ne se maria jamais.»
Installé à Paris, Max Radiguet séjourne régulièrement en BreÂtagne où il retrouve sa famille. C'est d'ailleurs dans sa terre nataÂle, à laquelle il consacre de nomÂbreux ouvrages, qu'il revient finir sa vie, Il meurt à Brest le 7 janÂvier 1899, âgé de 83 ans, sans desÂcendance mais laissant derrière lui une oeuvre importante et éclecÂtique, faite d'articles, de livres ethÂnographiques et de souvenirs: «L'école de Monsieur Toupinel», «Jour de printemps», «À travers la Bretagne»...
Localisation
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Rue Max Radiguet à Landerneau |
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Anecdotes sur cette rue
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Voir aussi
Lien externe
Source
- Association Dourdon de Landerneau